Le 13 décembre dernier, notre collègue et ami, le professeur de science politique Nicolas Houde, nous quittait de façon abrupte. Le choc de son départ a créé une profonde tristesse pour tous ceux et celles qui ont eu le privilège de le côtoyer.
Nicolas aura marqué ses pairs par sa grande gentillesse, son intégrité, son sens de l’humour ainsi que son esprit d’équipe. Professeur tout en modestie mais de très grande culture, Nicolas était une personne affable et volontaire, toujours à la recherche d’une voie négociée pour répondre aux préférences des uns et des autres. Il restera dans notre mémoire pour sa culture, son humanisme et son dévouement à nous éclairer et nous ouvrir sur le monde autochtone, dans une perspective de justice sociale. Sa belle énergie et sa joie de vivre nous manqueront.
Nicolas était très engagé auprès de la nation atikamekw. Il parlait souvent de ses séjours et de ses liens si forts qui l’unissaient à cette communauté. À titre anecdotique, c’est Nicolas qui a eu l’initiative de mettre le Département de science politique en contact avec la très grande artiste Christine Sioui Wawanoloath, à qui nous devons la magnifique peinture qui est devenue l’emblème du Département à l’occasion de son 50e anniversaire.
Nous continuerons à garder en mémoire cette image d’un professeur engagé, accompli et rigoureux. Notre dette à son endroit est immense. Il est la personne qui a le plus fait pour sensibiliser notre communauté à la nécessité et à l’urgence de faire connaître les savoirs autochtones au sein de notre université. Il était toujours prêt à servir la communauté. Il était de tous les comités et ses enseignements étaient fort appréciés. Il laisse une production scientifique de très grande qualité.
Nos pensées sont avec sa famille et ses proches, y compris les membres de la nation atikamekw qui le connaissaient bien.